Expositions
Une journée à Chantilly
Mercredi 20 Septembre
Jeu de Paume à 10h15 et 14h15
Château de Chantilly à 10h45 et 14h15
RDV : 2 rue du Connétable 60500 CHANTILLY
Tarif : 18 €
Pourquoi aller loin alors que des trésors nous attendent à notre porte...Aussi, avons-nous choisi de vous proposer pour « ouvrir » cette année « une journée à Chantilly » avec deux très belles expositions et un déjeuner amical en option.
« Ingres, l'artiste et ses princes » vous sera présenté par Nicole Garnier, ancienne conservatrice du musée. Quant à « Regarder l'histoire en face, l'Italie au XIX° siècle », c'est Baptiste Roelly, nouveau conservateur qui s'y attellera.
Alors, si la curiosité vous pousse à aller découvrir ces deux expositions, attendez de le faire en....VIP. D'ailleurs, des liens « privilégiés » unissent Ingres à Chantilly puisqu'il fut le peintre favori de la famille royale sous la Monarchie de Juillet. Le duc d'Aumale fit l'acquisition de cinq chefs-d’œuvre qui viennent dialoguer avec de nombreux prêts, dont le fameux portrait de la Comtesse d'Haussonville venu de New-York spécialement.
Quant au « Voyage en Italie » qui nous invite à regarder l'histoire en face au Cabinet d'Arts Graphiques, c'est une version renouvelée, à l'âge de la Révolution industrielle du « Grand Tour » cher au XVIII° siècle. À l'heure du Risorgimento, le voyageur s'intéresse à l'actualité politique autant qu'à l'Antiquité romaine ou à la Renaissance.
Que de sensations, de « stimuli » grâce à une mine de documents jamais sortis des réserves.
Gertrude Stein & Pablo Picasso
Musée du Luxembourg
Mercredi 27 Septembre à 11h15
Vendredi 29 Septembre à 11h15
RDV : 19 rue de Vaugirard 75006 PARIS
Métro : Ligne 4 St Sulpice Ligne 10 Mabillon
RER B Luxembourg (jardin du Luxembourg)
Tarif : 18 €
Vous n'y échapperez pas ! En ce cinquantième anniversaire de la mort de Picasso, le Musée du Luxembourg propose une exposition sur l'amitié hors norme entre deux icônes du XX° siècle : Gertrude Stein et Pablo Picasso, la collectionneuse et le peintre.
Ces « deux-là » n'avaient rien de commun si ce n'est un profond respect pour leur travail respectif. Elle était juive, américaine, homosexuelle et influente. Il était espagnol, communiste, séducteur, immensément doué et désargenté. Malgré leurs différences, l'une n'aura de cesse de défendre, promouvoir et collectionner l'œuvre de l'autre. Ces deux étrangers, en marge de la société, héros d'un Paris bohême qui draine l'avant-garde picturale et littéraire vont « se trouver ».
Picasso fait et refait le portrait de Stein dont on dit...qu'elle finira par lui ressembler. Image singulière, emblématique qui fige les traits du modèle en un masque archaïsant qui préfigure un style nouveau.
Au-delà de cette amitié, de cette complicité se profile un siècle d'art, de théâtre où se retrouvent Matisse, Cocteau, Picabia, Hemingway et bien d'autres.
Leur brouille n'entravera en rien cet élan audacieux, porteur d'une immense postérité.
Quartier de la Madeleine
Mercredi 4 Octobre à 9h45 et 13h45
Vendredi 6 Octobre à 9h45
Repas au Foyer à 12h.
RDV : Parvis de La Madeleine
Métro : Ligne 8 La Madeleine
Bus 43 : Gare St Lazare
Tarifs : 13 € visite seule
30 € visite + repas au Foyer
Profitons de l’été indien pour aller découvrir un quartier qui derrière ses façades classiques recèle bien des surprises… C’est ce que nous propose Hilda qui nous entraînera dans des lieux méconnus, nous contera l’histoire de l’église de la Madeleine, incongru temple grec qui dresse ses colonnes corinthiennes dans ce quartier où le luxe côtoie le quotidien plus difficile et modeste de celles et ceux qui font vivre boutiques et maisons de couture. Le Village Royal se cache derrière son porche imposant, le Foyer de la Madeleine offre un accueil fraternel aux isolés du quartier et des repas peu coûteux aux « Midinettes » : longue tradition de solidarité que l’agitation incessante du quartier laisse peu entrevoir.
Vous aurez à cœur de suivre l’histoire de ces rues, de ces cours, de ces passages et sans doute d’aller, vous aussi, vous attabler au « Foyer » pour partager le repas des « Midinettes ».
MODIGLIANI et son marchand Paul Guillaume
Musée de l’Orangerie
Mercredi 11 Octobre à 9h45
Vendredi 13 Octobre à 9h45
RDV : Jardin des Tuileries 75001 PARIS:
Métro : Lignes 1, 8,12 Concorde
Bus : 45 (Concorde)
Tarif : 20 €
Lorsqu'en 1906 le jeune Amadéo débarque à Paris, alors centre fondamental de l'art et destination inévitable, il entre dans une relation intense et tourmentée avec « la ville lumière ». Refusant de s'associer aux groupes fauves ou cubistes qui règnent à Montparnasse, il vit en marge du monde artistique. Une rencontre avec Brancusi en 1909 lui fait abandonner les pinceaux pour le ciseau du sculpteur. Par l'entremise de Max Jacob, un tout jeune galeriste entre en scène : c'est Paul Guillaume.
De nombreuses affinités artistiques et littéraires rapprochent les deux hommes. Et le marchand va alors s'attacher à aider l'artiste. Il achète, vend, collectionne les œuvres et la série de portraits que réalise Modigliani de Guillaume, son Nova Pilota, témoigne assez de l'amitié qui lie les deux hommes. Ami attentionné, il reste démuni devant la lente déchéance de l'artiste chez qui il avait fait renaître une espérance, une confiance qui permirent à Modigliani de réaliser ses plus belles œuvres.
Musée de Cluny
Musée de Cluny
Mardi 17 Octobre à 10h15
Mercredi 18 Octobre à 9h45
Vendredi 20 Octobre à 10h30
RDV : 28 rue du Sommerard75005 Paris
Métro : Lignes 4 Odéon 10- Cluny- La Sorbonne
RER B : Saint-Michel- Notre -Dame
Tarif : 18 €
Ce n'est pas une nouveauté...mais un rattrapage. Privés de la Dame à la licorne qui n'avait pas réussi à séduire les grévistes de l'hiver dernier, nous n'allions pas renoncer à vous faire découvrir ce joyau tout juste rénové, repensé, recomposé qui, entre thermes romains, gothique flamboyant et pavillon contemporain présente près de 24 000 chefs-d’œuvre de l'art médiéval. Nous vous proposons donc une approche générale de ce musée dont la beauté du « décor » le dispute à l'intérêt des collections. Voûtes grandioses, galeries souterraines, chapelle gothique tout juste restaurée offrent à ce musée « nouvelle génération » un écrin de choix pour tapisseries et vitraux, objets du quotidien et œuvres d'art religieux, têtes sculptées des « Rois » de Notre-Dame et souvenirs de la Lutèce gallo-romaine. Une excellente « entrée en matière » pour -qui sait- une suite de visites plus ciblées...si affinités.
Nicolas de Staël - Connu et Inconnu
Musée d'Art Moderne
Mercredi 8 Novembre à 13h15
Vendredi 10 Novembre à 13h15
RDV : 11 Avenue du président Wilson 75016 PARIS
Métro : Ligne 9 Alma-Marceau ou Iéna
Tarif : 23 €
Il est des coïncidences que semble guider un destin commun. Cette année nous offre un Modigliani et un Nicolas de Staël...rencontre aussi improbable qu'extraordinaire. Deux fulgurances, deux aristocrates de l'art, deux êtres trop libres, trop doués, trop tôt partis.
À l'étroit dans les mouvements de l'époque, ils ont suivi des chemins qu'eux seuls arpentaient. Destins croisés que la mort à l'affût interrompt mais qui laissent une œuvre insoumise, inouïe, inclassable.
À ces écorchés de l'art, hommage est donc rendu. Le musée d'Art Moderne a réuni plus de 220 tableaux et dessins qui retracent dans un parcours chronologique, la quête picturale de l'artiste, de ses voyages de jeunesse et de ses premières années parisiennes à ses derniers mois à Antibes en passant par sa découverte de la Sicile. Ses œuvres se renouvellent continuellement hors des modes et des querelles de ses contemporains, bouleversant la distinction entre abstraction et figuration.
« Il y a des hommes qui transcendent le malheur, d'autres qui ne dépassent jamais leurs blessures initiales et il y a Nicolas de Staël, artiste maudit, écorché de l'art moderne, qui alla jusqu'à sacrifier sa vie au péril de son art, commettant l'irréparable à l'âge de 41 ans. »
Une vie indissociable de son œuvre, aussi brève qu'elle fut intense.
Van Gogh à Auvers-sur-Oise
Musée d’Orsay
Mercredi 15 Novembre à 10h
Vendredi 17 Novembre à 10h30
RDV : 1 Rue de la Légion d'Honneur 75007 PARIS
Métro : Ligne 12 Solférino
RER C : Musée d'Orsay
Tarif : 22 €
Étrangement, en ce trimestre d'automne, le destin tragique et brûlant d'un Van Gogh rejoint celui d'un Modigliani et d'un Nicolas de Staël. Le musée d'Orsay nous propose une magnifique exposition consacrée aux dernières œuvres de l'artiste, « testament auversois » qui, au cours des deux mois qui lui restent à vivre, révélera l'extrême tension psychique qui agite l'homme et le formidable renouveau artistique qui traverse son œuvre.
Arrivé à Auvers/Oise le 20 mai 1890, Van Gogh meurt le 29 juillet à la suite de sa tentative de suicide. Durement éprouvé par les crises d'angoisse subies à Arles et Saint Rémy, il vient « trouver refuge » à Auvers, se rapprochant de son frère Théo et du célèbre Docteur Gachet, connu pour ses recherches sur la mélancolie. Installé à l'auberge Ravoux, Van Gogh découvre un monde nouveau qui suscite en lui un élan créatif : ce ne sont pas moins de 74 tableaux et 33 dessins qu'il produit pendant ces deux mois, multipliant paysages, portraits, natures mortes dans une frénésie de travail, une ardeur créative qui exaspère la tension de l'artiste. Violence du trait, contraste des couleurs, présages funestes sont le reflet d'une image intérieure déjà désespérée.
Allons rendre hommage à « l’homme à l'oreille coupée » pour qui un champ de blé ondulait sous le ciel noir.
Musée Bourdelle
Musée Bourdelle
Mercredi 22 Novembre à 10h
Vendredi 24 Novembre à 10h15
RDV : 18, rue Antoine Bourdelle 75008 Paris
Métro : Lignes 4 : Montparnasse-Bienvenue
Bus : 39 Gare Montparnasse
Tarif : 17 €
À quelques pas de la Tour Montparnasse, dans ce quartier parisien où tant d'artistes se sont croisés, le charmant Musée Bourdelle nous plonge dans le lieu de vie et de création de l'un de nos plus grands sculpteurs du XX° siècle. Tout juste rénové avec la prestigieuse collaboration de Christian de Portzamparc, l'atelier de l'artiste reste un des rares encore sauvegardé. Tout ici respire l'authentique : l'atelier avec ses bronzes, ses plâtres, ses marbres, le jardin sauvé de la spéculation immobilière, les pièces intimes où meubles, esquisses, photographies se font l'écho d'une vie gaie, festive, libertaire et créative. Les ombres de Foujita, Soutine, Picasso, Modigliani, Brancusi, Braque, Cézanne hantent les lieux avec bienveillance.
Pourtant tout cela faillit ne jamais survivre au sculpteur qui, conscient de ses talents, envisageait de créer son propre musée. Il fallut la générosité de la famille Cognacq et la persévérance de son épouse et de sa fille pour faire accepter à la mairie de Paris la donation de l'ensemble.
Fondation Custodia
Fondation Custodia
Mercredi 29 Novembre à 12h15
Vendredi 1ER Décembre à 12h15
RDV : 121 rue de Lille 75007 PARIS
Métro Ligne 1- Concorde, Ligne 12-Assemblée Nationale
Bus : 45 Concorde
Tarif : 18 €
Il y a un an disparaissait Ger Luijten, Directeur de la Fondation Custodia, un œil du dessin ancien, moderne et contemporain qui depuis dix ans veillait sur une formidable collection de dessins et d'estampes. Son nom ne vous dit sans doute pas grand-chose, non plus que cette Fondation. Pourtant un trésor occupe cet hôtel particulier du XVIIIème siècle dans le VIIème arrondissement de Paris. C'est là, en effet, dans l'hôtel Turgot des Levis-Mirepoix que se « cache » l'une des plus importantes collections d'art graphique du monde. Elle fut réunie par un couple de Hollandais, Fritz Lugt et son épouse qui décidèrent en 1947 de l'installer à Paris.
La collection fut formidablement mise en valeur et complétée par son directeur Ger Luijtent qui sut aussi restaurer les bâtiments, ouvrir les collections aux chercheurs, faire « sortir » les œuvres pour orner murs et escaliers, accueillir des expositions. Nous aurons ainsi le plaisir de découvrir gravures et peintures, techniques diverses et variées, artistes connus et inconnus. Un trésor qui rejoint la tradition des grandes collections privées.
BNF
BNF Richelieu
Mercredi 6 Décembre à 10h30 et 12h45
Vendredi 8 Décembre à 10h15 et 12h45
RDV : 58 rue de Richelieu 75002 PARIS
Métro : Ligne 3 : Bourse , Ligne 7 Palais-Royal-Musée du Louvre, Lignes 7 et 14 Pyramides.
Bus : 39 Bibliothèque Nationale
Tarif : 24 €
« Bis repetita non placent. » Pour faire mentir l'adage « tres repetita placent » !
Il semble cette fois qu'après deux tentatives infructueuses nous parvenions à nos fins et que sous la houlette de Hilda nous puissions enfin pénétrer dans le Saint des Saints ! Berceau de notre culture littéraire, historique et artistique, la BNF – Bibliothèque Nationale de France – est passée par d'interminables travaux pour retrouver une lisibilité si longtemps espérée et attendue. Il a fallu aérer, éclairer, éclaircir en faisant disparaître les innombrables verrues qui défiguraient le site, mettre en valeur les espaces patrimoniaux, présenter les extraordinaires collections qui vont du Grand Camée de France au...trône de Dagobert, des monnaies aux estampes en passant par de précieux manuscrits et créer après d'interminables et byzantines discussions un imposant escalier. La Salle Ovale s'ouvre au public sous sa majestueuse verrière, accueillant chercheurs, étudiants, visiteurs qui se côtoient dans un libre accès. Pari audacieux qui rend au grand public le palais du Cardinal Mazarin et l'invite à redécouvrir cette culture française qui nous est si chère.
De la collection au musée
Salle Saint Jacques à Gouvieux
Mercredi 13 Décembre à 10h
RDV : Rue de la Baronne de Rothschild Gouvieux
Tarif : 6 €
L’origine du mot musée remonte à l’antiquité grecque : le museion est le temple des muses.
Dans le monde chrétien le trésor des églises remplace celui des divinités païennes puis à la Renaissance le goût de l’art et celui de la collection se développe chez les rois de France, inspirés par l’exemple des princes italiens. À la suite de ses prédécesseurs Louis XIV utilise l’art pour témoigner de sa grandeur, il enrichit les collections royales. Le siècle des Lumières, passionné de connaissances, voit l’apogée des cabinets de curiosités où se côtoient objets rares, précieux ou scientifiques. Dans le même temps des amateurs fortunés réunissent d’importantes collections d’œuvres d’art. Le XVIIIème siècle est aussi celui de la création des premiers musées dont la mission première est de conserver et présenter au public les collections royales, comme le Museum Central des Arts qui ouvre ses portes dans le palais du
Louvre en 1793. Ainsi est amorcée une politique qui, du XIXe au XXIe verra fleurir les musées, en France comme dans le reste du monde.